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Cabinet Tombarel TBR, urbanisme réglementaire à Marseille et région PACA – Nos réflexions sur le sujet …

Tout d’abord, le P.L.U, communément nommé le plan local d’urbanisme, est un outil de planification en matière d’aménagement d’un territoire. Il peut porter sur le territoire d’une municipalité (PLU) ou d’une intercommunalité (PLUi). Il définit la destination des sols (zones constructibles ou non, zones naturelles, zones agricoles…) ainsi que les règles que doivent respecter les constructions. Il est possible que dans certains cas, le P.L.U permette l’encouragement ou l’entrave du développement des énergies renouvelables, par exemple, les panneaux photovoltaïques.  

On note un engouement pour le développement des panneaux photovoltaïques en France, portés et poussés par de grands groupes, notamment Engie, Air liquide, et Neoen. Plusieurs zones de nos forêts sont concernées, on parle de plusieurs milliers d’hectares comme la montagne de Lure, la vallée du Buëch, la gironde et les landes.  Toutefois, on ne peut mettre de côté cette information essentielle qui est la suivante : la capacité de stockage du carbone par un hectare de forêt  est entre 2,5 et 5 tonnes par an pour les arbres et 0,5 tonne par an pour les sols, selon Denis Lousteau, directeur de recherche à l’INRAE Bordeaux.

D’autre part, la nécessité de produire de l’électricité engendre le développement du photovoltaïque dans les terrains agricoles afin d’atteindre la réalisation de l’objectif de 40 % d’énergies renouvelables dans la production d’électricité d’ici 2030. C’est pour cela que l’harmonie doit se trouver entre la recherche d’espace et la préservation des terres agricoles, tout en prenant en compte les effets directs sur les activités agricoles.

Donc, la question se pose: les panneaux photovoltaïques dans les zones naturelles du PLU, sont-ils une hérésie écologique ?

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